Historique

La Corporation du bassin de la Jacques-Cartier a grandement évoluée depuis 1979.
Voici quelques éléments historiques ayant marqué l’histoire de la Corporation

20 mars 1979

La Corporation de restauration de la Jacques-Cartier (CRJC) est fondée et devient un organisme à but non lucratif ayant pour mission la restauration, la conservation et la mise en valeur de la rivière Jacques-Cartier.

L’enjeu prioritaire est alors la réintroduction du saumon atlantique dans la rivière, disparu depuis 1913.

1981

À peine deux ans après la création de la CRJC par un groupe de mordus du saumon, la rivière Jacques-Cartier accueillait ses premiers saumons depuis 1913. Durant la saison de 1981, 100 000 alevins et 10 825 saumoneaux ont été ensemencés dans la rivière. Premier signe de succès, une vingtaine de ces
saumoneaux ont été capturés en 1982. La rivière Jacques-Cartier est sur la bonne voie de retrouver ses lettres de noblesse de rivière à saumon.

1983

Le premier saumon pris à la pêche sportive suite aux efforts de réintroduction de l’espèce dans la rivière Jacques-Cartier le fut à l’été 1983, 70 ans après la construction du barrage Donnacona. Comme pour le récompenser d’y avoir cru, c’est un des instigateurs du projet de restauration de la Jacques-Cartier, qui a récolté un spécimen d’environ 60 cm (23 pouces ½).

1985

Ouverture de la passe migratoire à Donnacona.

À cause des caractéristiques particulières de la rivière et de la présence des meilleurs sites de fraie plus en amont, il a été déterminé que les saumons devaient être capturés et transportés afin de maximiser les chances de succès du projet de restauration. La passe et le site de capture ont été déplacés du côté de Cap-Santé en 1998 pour des raisons d’efficacité liées à la construction d’une centrale hydroélectrique.

1991

L’acquisition, par le gouvernement du Québec, des terrains riverains détenus par la société Domtar en 1986 marque une nouvelle étape dans la poursuite du projet de restauration. En 1991, la pêche au saumon est ouverte dans le cadre de la mise en place d’une Zone d’exploitation contrôlée (ZEC-saumon). La même année la rivière Jacques-Cartier obtient le statut officiel de rivière à saumon. La ZEC s’étend de l’embouchure jusqu’à Shannon. 

La ZEC a mis fin à ses activités en 2005 suite au moratoire sur la pêche sportive.

2004

La Corporation devient un organisme de bassin versant (OBV) et élargit sa mission à la gestion intégrée du bassin versant de la zone de la Jacques-Cartier dans une perspective de développement durable. La CRJC change donc de nom pour acquérir son nom actuel : la Corporation du bassin de la Jacques-Cartier (CBJC). Cette transformation mène la Corporation à redéployer ses activités pour les inscrire de façon plus accentuée dans une perspective de gestion intégrée par bassin versant en partenariat notamment avec les municipalités locales et régionales, Faune Québec, le ministère de l’Environnement du Québec et des partenaires privés.

2009

La CBJC agrandit son territoire afin de devenir l’une des 40 zones de gestion de l’eau annoncée par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs lors du redécoupage du Québec méridional dans le cadre de la Loi 27 affirmant le caractère collectif des ressources en eau et visant à renforcer leur protection (L.R.Q., c. C-6.2). Dorénavant, il n’y a plus de bassin orphelin : les processus d’acquisition de connaissances, de protection et de gouvernance de l’eau sont assumés par les différents OBV reconnus comme organismes ayant pour mission d’élaborer et de mettre à jour un plan directeur de l’eau (PDE), ainsi que d’en promouvoir et en suivre la mise en œuvre.

2014

Le PDE (plan directeur de l’eau) de la CBJC est officiellement accepté par tous les ministères impliqués. Le processus d’approbation par le sous-ministre du MDDELCC devrait s’effectuer au courant de cette même année. Le plan d’action décrivant les actions à réaliser sera dès lors révisé tous les 5 ans afin qu’elles concordent avec les enjeux priorisés.

2018

Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques (MDDELCC) lance la Stratégie québécoise de l’eau 2018-2030. Selon le ministère : « Elle propose […] une vision rassembleuse pour 2030, de même que les grandes orientations qui permettront d’atteindre une gestion intégrée, durable et équitable des ressources en eau ».